ANIMAL TRISTE – Notre “dysphorie post-coitale”, soit le sentiment de tristesse ou de melancolie apres un ratio sexuel, s’avere un phenomene bien plus frequent qu’on ne pourrait le affirmer. Mais d’ou viennent ces remarques noires, ces pensees melancoliques ?

N’importe qui connait une telle fameuse formule du medecin grec Gallien : “Post coitum, animal triste”. Et il semblerait que le spleen eteigne l’orgasme plus frequemment qu’on ne le crois.

Dans une telle etude realisee en 2011 et menee sur 222 femmes agees de 17 a 61 annees, 32,9% des participantes disaient Par exemple l’avoir deja vecu bien une fois dans leur vie. D’ou une question : d’ou vient votre “sex blues” ? “d’la preuve que l’angoisse de mort n’est jamais bien loin d’la pulsion de vie”, repond a LCI le sexologue Patrick Papazian. Autre interrogation : ces dames, comme parait le montrer votre etude, sont-elle plus touchees que les hommes par ce phenomene ? “Femmes et hommes paraissent, dans mon experience, touches en meme maniere, a la aussi frequence, avec votre disphorie post-coitale, tempere le sexologue. J’ai difference, c’est que les femmes l’expriment davantage, verbalement et dans leur comportement, les hommes ayant tendance a se refugier dans le sommeil Afin de eteindre votre debut de blues”.

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Des explications biologiques et psychologiques

Diverses explications ont ete avancees Afin de saisir ce phenomene. Tout d’abord sur le plan biologique, avec un organisme qui, ayant connu une liberation massive de dopamine et de serotonine (soit un veritable shoot), voit ces mediateurs du bonheur s’effondrer brutalement. Suivant le sexologue, “cette chute pourra expliquer ce petit syndrome anxio-depressif, la femme ou l’homme se site de rencontres bisexuelles retrouvant au sein d’ un etat de ‘manque’, c’est-a-dire face a ce besoin imperieux de retrouver la substance ou l’action qui va faire remonter ces mediateurs. Comme il n’est pas forcement possible de refaire l’amour, le webmaster connait alors l’anxiete et la tristesse du toxicomane en descente. Et, des fois, pour compenser, va faire quelque chose qui, specifiquement i  sa place ou lui, marche beaucoup pour lutter contre une telle chute de dopamine : manger (une fringale d’aliments sucres Prenons un exemple), boire 1 verre, fumer, aller sur le telephone prendre son shoot d’informations etc. ” Le sexologue confie ainsi avoir des patientes avouant ceder a de petites crises de boulimie apres l’amour pour calmer leur angoisse.

Et sur le plan psychologique ? Il y a effectivement des profils plus “a risque”, soit des gens qualifiees par le sexologue de “abandonniques” (manifestant la peur d’etre abandonnees) et qui s’averent ravies de fusionner, de “ne faire qu’un” pendant l’amour : “Ces personnes paraissent souvent d’un naturel angoisse dans l’existence habituellement et ont terriblement besoin d’etre rassurees i  propos des sentiments de l’autre, de maniere parfois obsedante. Le moindre ‘abandon’ ou moment vecu comme tel (typiquement apres l’amour, surtout si l’autre s’endort. ) genere angoisse et tristesse.”

On va pouvoir aussi, parmi toutes les explications possibles, voir la dimension psycho-traumatique (dans l’etude de 2011 toujours, 25% des femmes en proie au sex blues rapportaient au moins un ratio force avant l’age de 16 ans et 21,8% apres). “Cela semble que les individus ayant subi des abus sexuels dans l’enfance eprouvent votre dysphorie post-coitale moins rarement que nos autres, concede le sexologue. Vraisemblablement la scene de l’abus est-elle parfois reactivee, mais je crois que la realite est plus complexe. Le simple fera d’avoir avis du desir, voire du joie, des plonge ensuite dans un sentiment de culpabilite, lie a une angoisse evoquee via ces victimes : et si j’avais provoque d’une maniere ou d’une autre ces abus passes ? Il faudra savoir deceler ces situations Afin de bien rappeler a la personne que J’ai honte et l’angoisse seront forcement du cote de l’abuseur, jamais de l’abuse, ainsi, qu’il est souhaitable qu’elles puissent avoir desir et joie dans leur vie d’adulte, et cela n’a rien a voir au milieu des violences subies dans le passe.”

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D’une difficulte a “defusionner”

Au-dela de ces explications biologiques, psychologiques ou psycho-traumatiques, il n’est nullement interdit de prendre un tantinet de recul en pensant que votre sentiment renvoie tout seulement a une solitude originelle, soit le grand drame de l’etre humain de la nuit des moment : “Nous naissons et mourrons seuls. Nous croyons passer notre life ‘connectes’ et ‘lies’ en couple et en societe mais, quelquefois, la solitude se rappelle brutalement a nous, apres un ratio sexuel. ou lorsqu’il n’y a aucune reseau telephonique ou de wifi ! On se sent brutalement seul et c’est ce que ressentent au plus profond nos victimes de sex blues”.

Soit, un spleen existentiel, une melancolie profonde qui traduit une difficulte a ” defusionner”.